journal posthume

Le désir

Mon désir de la femme est plus que corporel. Quand un homme s’éveille à la femme en lui, il souhaite rencontrer son esprit en elle. Je songe à une vie tranquille, feutrée dans les gestes quotidiens, perdue dans la maison des bois. Je songe à sa présence sereine. La sexualité galvaudée a un goût de cendre. La complicité n’est pas une pulsion, ni même un assouvissement. Nous nous sommes perdus dans la débandade des sens. Nous avons méprisé la femme. Nous nous sommes méprisés aussi.

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La part en nous qui se cherche

Plus que la femme, aimer c’est trouver ce qui nous manque. Je dois cette pensée soudaine aux pépiements incessants des oiseaux, à leur chant intarissable, au ciel bleu. S’il nous manque quelque chose, une espèce d’inachevé, c’est que cette part en nous souhaite être comblée.