humour mordant

Médisance

Connaissez-vous les mauvaises langues qui susurrent dans les oreilles de celles qui veulent bien entendre ? Ces langues appartiennent aux êtres faibles, angoissés, torturés et sans réelle conviction. Des commères, il en est même dans les salons les plus huppés tout comme il en est aussi dans les milieux populaires. Souvent, vous les reconnaissez, car, ces mauvaises langues savent s’entourer d’une horde de faussement civilisés. Elles sèment le doute, s’alimentent de ragots, répandent le fumier verbal avec les airs les plus effarouchés. Ces putrides langues doivent avoir succombé dès le berceau à ce genre de travers.

journal posthume

Ecriture du siècle

L’équilibre dans une écriture est sans doute révélateur d’une grande sagesse. Ecrire sans fil conducteur, c’est comme s’aventurer dans une forêt amazonienne sans guide. S’y risquer sera peut-être source d’expérience, mais j’imagine que ce sera de courte durée. La sphère inspiratrice ne peut être ni émotionnel, ni mental. Le bavardage poétique n’est pas poésie. Je m’étonne que certains écrivent comme à l’école, se voient par la loupe grossissante du narcissisme et se considèrent comme de grands poètes. Les exercices scolaires équivalent à apprendre à faire du vélo. Mais, ce ne sont pas les exercices qui font le poète. Beaucoup apprennent à jouer d’un instrument, pour autant, sont-ils tous de bons joueurs ? Ce monde ne supporte plus les critiques. Pourquoi ? Parce qu’il est paresseux.