S’extraire de la malédiction des poètes, cesser l’identification, trouver le tunnel, courir la mémoire de notre couloir obscurci, écrire aigu dans les extractions de nos sables mouvants. Parfois, je les envie, ceux qui se rencontraient et s’usaient dans leur forme et dans leurs affres. Ces poètes maudits avaient rompu toutes les digues. S’étaient-ils perdus en chemin ? Leur âme sourde avaient à peine frémi, puis de la chute, avaient bu jusqu’à la lie. Mais, je reconnais qu’ils avaient dans leur outrance et leur déchirure, trouver l’écorchure de leur enfer. Ils avaient arraché de la poussière, de leur torture mortifère des spasmes brûlants de vie.
Oui.
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