
Les chansonnettes pour midi-net, apologie de la bêtise. Romance à deux balles sans rien de profond, mais vas-tu un peu plus plonger au-delà de ta sentimentalité ? le monde est à gerber. On nous vole nos amours, on nous vole nos amitiés : tout est abîmé. Bon sang ! le cerveau des hommes est une écumoire baveuse. Cuculand. Musique défoncée au supermarché, heure de pose, ou pause débridée. L’amour ménage, Monsieur propre au logis, cervelle d’oiselle et autre acabit. Chez cuculand, on parle d’amour mais on ne sait pas aimer. Non ! je me trompe : on ne parle pas d’amour. C’est le vide existentiel. Depuis quand la vie avait son sens ? On nous bassine avec du vide, on ne comprend pas ce que l’on n’a jamais expérimenté. Des loques, des lambeaux de chair. Des rumeurs de cerveaux. Il n’y a plus ni homme ni femme, mais des ombres qui déambulent dans un décors usé, miteux. Des fesses, on en voit partout et des mains qui s’y posent, quelle blague ! Réinventer l’homme ! Réinventer la femme ! On s’ennuie avec ces corps vidés de leur charme.