Une seule femme vous peuple le monde entier. Son regard pastels vous déchire le ciel et vous fait entrer la pluie en infimes gouttes sur le sol de votre antre esseulé. Ses cils frangés de douceur, velours ambré, s’inclinent lentement et vous chavirez. Elle aurait pu vous dire : vénère-moi et le monde aurait soutenu son corps élancé. Elle avait la marche flottante et le pied hésitant. Ses mains frottaient la feuille d’un platane et vous attrapiez son souffle pour lui dire : ne disparais jamais sans prévenir, je suis trop inquiet ! Ce sont ces fragments de passé qui me hantent et je ne sais pas ne plus l’aimer. Elle marche seule et j’aimerais la rattraper, la saisir par la taille, l’envelopper de mon corps, devenir sa halte, sa maison, son secret. L’épouser en la posant sur mon âme pour l’éternité.
magnifique
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Merci Gyslaine.
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Sublime ! ❤️ Merci Basile !
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Merci beaucoup Filipa.
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Quelle douceur dans ces mots ! ❤️
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Merci Marie.
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