Pour elle, j'aurais décroché la lune Pour elle, j'aurais déplacé des montagnes Pour elle, j'aurais gravi des dunes Pour elle, j'aurais connu le bagne. A l'heure où rosit la fraîcheur des bois, Tu avais effleuré la douce nuée du lierre Tenant l'éloge d'un violon aux abois Plongeant dans les frémissements d'un vert. Pour elle, j'aurais bu de l'eau claire Pour elle, j'aurais perdu la vie Pour elle, j'aurais effacé les rideaux de fer Pour elle, j'aurais freiné mes envies. Dans ses orbites creuses, que la vie déserte, Une larme. Il pleure, tremble, il a peur. Ses derniers mots : "j'veux pas crever la gueul'ouverte." Lucide jusqu'au bout. Adieu en bé mineur.
Étiquette : frère
Ne pleure pas
Ne pleure pas mon frère,
L’amour ingrat d’une fille,
Ne sombre pas mon frère,
Dans les violences d’une faucille,
Ton cœur bat encore si vif,
Et dans les étoiles qui brillent,
Il en est bien une qui te reconnaîtra.