journal posthume

Elémentaire

Elémentaire, mon cher Watson. Nous nous revîmes après un bref moment d’absence. Comme il jurait par monts et par vaux que telle ou telle énigme se savourait lentement eu égard à la présente inquisition, il devint l’éléphant des grands lendemains triviaux. Il entreprit d’organiser le grand voyage. Il en vint à citer Marc-Aurèle et même Cicéron. Il garda pour le dessert une vue de Socrate. Mais, il bouda le fromage en croûte. Je ne sais toujours pas pourquoi.

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Incohérence d’internet

Course effrénée aux « like », dispendieuse anarchie névrotique de la reconnaissance artificielle, prostitution déguisée des mœurs des temps actuels. Regardez-moi, oh mon bon miroir, faites que j’existe sous les phares ! Narcissisme et quête désastreuse dans la tourmente d’une dérive de perte de sens. La quantité prévaut-elle sur la qualité ? Rassurez-moi que j’existe bien, car sans vous que serais-je ? Likez-moi, donc j’existe. Déplorable aveu au milieu de cette masse informe. Pourtant, quelques petites perles que l’on peut découvrir, ici ou là, même dans un fatras d’illusion. Je vois défiler les « like » à la seconde même où je publie et puis quelques défilements sans cohérence, sans volonté réelle de l’échange, des « like » sans fil conducteur, jetant sur le probable une ignominie d’improbables. A se lécher d’ennui devant ce vide écœurant.