Il me plait de rêver l'aurore, Fusain de toute musique, Déplorant la minute stratégique, Quand vibre seul le décor, Voici que la symphonie, S'assemble comme enchantée, L'apothéose d'une note, Dois-je feindre un ré, Sur la touche noire de mon clavier ? Dois-je lever la main vers le do ? La promesse de ces doigts sacrés, De cette harmonie d'un concerto, Que sais-je de notre ode mouvementée ?