Il est bien difficile de sortir des sentiers battus. Il est bien difficile de faire l’apologie du plaisir, car, n’est-il pas l’antinomie du Bonheur ? Le plaisir de déguster savamment, avec la bouche en cul de poule, des mets trempés dans l’égoïsme le plus éhonté. Non ! Je dis : non ! Le monde moderne, le bâtard, l’avorton, à peine tétanisé par l’air le plus vicié, l’homme corrompu, qui se dissout dans la flasque masse, quantité nerveuse et pathologiquement apathique, cerveau détrempé dans les acides aminés raréfiés, ce monde moderne d’une pauvreté à nous hisser hors de nous-même est le monde du mélange et de la confusion. Le plaisir, cet appauvrissement des sens, cette mécanisation de la vie, est la parfaite manifestation de l’indécent individualisme. Ici, l’on confond plaisir et Bonheur. Autant parler d’une singulière diarrhée qui se déverse, à force de trop de consommation, dans les cuvettes de notre insouciance. Autant évoquer, sans le moindre scrupule, notre égoïsme tartufe, celui des pleutres et des analphabètes mentaux. Quel gargarisme ! Se racler la gorge et cracher. Mais où pouvons-nous déverser notre nausée ? Stoïque attitude, dignité surfaite, posture yogique du corps et de l’esprit. Nous ne changerons pas le monde. Vaine promesse ! Nous plantons notre tremblant étendard de détresse ou bien est-ce enfin de la sagesse ?
Étiquette : philosophie
Hédonisme, épicurisme et stoïcisme, partie 1
La philosophie de l’Être, une découverte récurrente, comme si nous naissions d’une toute nouvelle lune, alors que depuis des millénaires, les plus grands hommes avaient trouvé en eux la pierre philosophale. Du french cancan, poussé à l’extrême, ce qui ne serait qu’une perversité humaine, ce monde consommé de consommation en tout genre, aboutit à une frénésie quasi pathologique. Des implications pour le moins irréalistes et des engagements à en suer le plafond de nos têtes. La philosophie de l’Être, car sans être, qui serions-nous ? De l’ontologie horlogère, d’une minute poussive, tout est dans l’ordre des choses. Equanimité des sages, scrutant les étoiles. Non ! Nous ne venons pas de naître. Nous sommes à la redécouverte. Tout est à rafler, anarchie d’une nouveauté. Faire table rase, se raser le crane, faire enfin de son humanité une longue histoire, une synthèse. Plaisir ne peut être une fin en soi. La faim de tout renouveler, les révolutions qui font de nos vies des prises d’otage. Retrouver son être, l’Être. Voilà bien la véritable révolution qui révolutionne absolument tout. Lao Tseu disait : « Le sage peut découvrir le monde sans franchir sa porte. Il voit sans regarder, accomplit sans agir. » La voie sera spirituelle ou ne sera pas. Le temps des bombes, le temps des tranchées, le temps des locomotives à vapeur, le temps des TGV, tout cela sera balayé et l’on reviendra à l’essentiel, tout comme me le dit Édouard. Nous ne sommes ni touristes, quelle facilité prompte à réduire pour mieux apparaître ! ni des insouciants. Nous sommes à la redécouverte. Nous sommes nos fondateurs, nos co-fondations.
Cerveau reptilien (extrait)
L’épreuve est sans doute marquée par l’entêtement du renversement. Saturation totale des idéologies des temps modernes. Révélation des castrations mentales et obstruction des réalités élémentaires de la vie. Supercherie du verbiage sartrien et beauvoirien[1]. Elucubration depuis des décennies et des décennies d’un marquage débilisant de l’imposture philosophico-politique-existentielle. La gauche à gauche, dérive du cerveau reptilien. Il a fallu du temps pour comprendre ces implications costumières de certains penseurs déviants. Leur mépris de l’humain correspond à leur intention d’être coupés de leur véritable place au monde. Les segments de leur placage sont des frontières, que dis-je, des blocus mentaux. Aujourd’hui, les résultats sont désastreux. Ces lettrés sont les prétendus guides d’un monde, les penseurs dogmatiques des paradigmes réducteurs de l’humanité. De Marx à Staline, en passant par Mao, l’uniformisation a provoqué l’une des plus grandes tentations du crime organisé[2]. : la pseudo égalité coûte chère. Quel mérite avons-nous d’avoir oublié le Sacré ?
[1]Monstres académiques qui n’hésitaient pas à pratiquer l’intimidation et les abus sexuels sur des mineurs.
[2] Les idéologies communiste et capitaliste ont généré, toutes deux, les plus grands crimes du XXIème siècle. La vague continue.