Saisir son appât Danse des lustres Le mot s'en va.
Étiquette : poésie
Arcbouté
De tendu à détendu, L'arc-bouté d'une lune, N'est pas une morsure.
Chant du Cygne
Nous y reviendrons, Et le chant du cygne, Evoque l'aurore.
Mèche au vent

Une mèche au vent, Tel un aveu fragile, Mes yeux fuyants.
A bas !

Combinaison de mots, ajouts de multiples recettes frivoles, la poésie est à l’image des hommes. Des conglomérats d’illusoires postures. Sans doute l’imposture que nous sommes ? A bas ces poèmes de salon ! A bas, cette idolâtrie de mots sans sens ! A quoi cela sert d’aligner des borborygmes indigestes, quand la plèbe nombreuse hurle dans les stades, nos contemporains forums ! La majorité des gens se fiche bien de vous lire et de vous entendre. Ils sont totalement, égoïstement vôtre. L’amicalité civilisationnelle est une orgie démentielle. Coller votre oreille au temps ! Coller vos rites à la macabre danse des fous ! Vous deviendrez sans substance et l’on vous mangera tout cru. Les vampires rôdent, et ne se contentent plus de votre sang ! Ils aspirent vos âmes et en font des parodies de soleil, vert, à ce que dit la légende…
Le matin
Du givre à l'essentiel, Le parfait murmure, Voici la chandelle, Alors que neige tremble de feu Je fais un pas vers un ciel, L'hiver des creux et des vœux, Nues immobiles, De grisailles et de blancs trépassent, Les mots en vrille, Lion tient sa splendeur, Du fauve, sa pâleur, Les étoiles s'esquivent, Je bois à l'heure, Ces traces de bonne heure.
Rêvons
Rêvons ensemble encore, A la blanche aile, Sirupeuse, notre aube nouvelle, Les quatre mains jointes, Rêvons d'une texture savoureuse, Parcourant d'un trait, L'horizon de ma belle.
Clameur

Comètes et lustres,
A la forge de l’airain,
En coupe, s’illustre mon vin,
Bientôt sonneront les blancheurs.
La nuit, les loups ne font pas peur.
Cet ours a quelque chose de Divin,
A ses griffes, un long chemin.
Les roches pleurent le matin,
Face à face les gens du silence,
Puis trépignent mes impatiences,
Au longueur d’une marche,
Les vents lointains,
Soudain, la forêt s’exclame :
Ici, ou là-bas, ceux qui ne savent rien !
Le secours d’une clameur,
L’étrangeté d’une voix.
Rameaux
L'étoffe d'un jardinier, Rameaux d'un ouvrier, Le temps d'une lasure.
Neige
Absence, Exsangue, Les mots sur la neige.