Travail de la terre. Préparation en attendant que le soleil chauffe le sol et l’aide à murir. Des jours de sueur. Je lis ici ou là. Je pose, au-dessus du lit, quelques ouvrages en cours. J’ai peine à finir la page. Mes yeux m’emportent loin, sur le vaisseau de nuit. Ce qui se passe dans le monde m’étourdit. Je ne crois pas que l’on puisse dire quoi que ce soit. Le peuple est toujours à la merci de certains prédateurs. Je ne crois absolument pas que tout soit aussi simple à décrypter. Attendons. Nos pensées vont vers tous ceux qui souffrent, inconditionnellement, dans un monde de fous. Nous sommes tous ceux qui souffrent. Il n’y a pas de souffrances légitimes. Il n’y a pas le camp des bons et celui des méchants.
La souffrance n’est-elle pas notre lot à tous? Sentir et « pâtir » ne sont-ils pas les verbes premiers de notre existence? De même, éprouver de la sympathie ou de l’empathie, n’est-ce pas là notre souhait premier?
Mais il n’est jamais légitime de faire souffrir.
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La souffrance, le lot à tous. Sans doute. C’est le regard sur la souffrance qui change ce lot. Je m’interrogeais sur le fait de sélectionner qui mérite ou non notre empathie, voire notre compassion, notre solidarité Je parle de ce qu’il se passe actuellement. Tout d’un coup, j’éprouve une grande compassion pour toute l’humanité, car, en vérité c’est l’ignorance qui nous fait vivre toutes ces luttes fratricides, partout dans le monde. La lecture des événements n’est pas aussi simple.
Merci pour ce commentaire.
Cordialement.
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